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Les quatre départements de l’ancien Poitou-Charente punis pour leur antinucléarisme primaire, démontrent la non acceptabilité des scénarios antinucléaires
vendredi 28 février 2020, par
En mars 2019, les départements de l’ancienne région Poitou-Charente ont décrété un moratoire éolien. La Région Poitou-Charente était la région présidée par Ségolène Royal, c’est aussi là que Michel Houellebecq y place son camping New age. Une région à majorité antinucléaire où les responsables pensent encore que l’éolien permettrait de lutter contre le réchauffement climatique. Au nucléaire qui assure effectivement une indépendance énergétique, ils préfèrent importer des éoliennes dont la production nationale peut ressembler à ça :

Pourtant les présidents des quatre conseils départementaux ont déclaré unanimement à partir de larges majorités dans chaque département, un moratoire éolien. L’éolien vient donc d’atteindre ses limites dans une région qui lui semblait favorable.
La situation était alors la suivante :
Charente maritime : 15 parcs
Charente : 10 parcs
Deux-Sèvres : 16 parcs
Vienne : 20 parcs
Soit un total de 61 parcs. Or en 2008, la région se fixait un potentiel de 70 parcs, puis en 2012, le potentiel limite était évalué à 190 parcs. Enfin l’absurde scénario 100% renouvelable de l’ADEME dans son scénario de référence, pensait y construire 600 parcs . Le scénario negaWatt envisage de construire 3600 parcs en France.

Mais les parcs ne sont pas répartis uniformément en France, certains départements n’ont pas de parc éolien ; tandis que d’autres en ont 80. En attribuant 48/73ème de la puissance ADEME dans chaque région, on remarque que la répartition optimale conduit à 400 parcs éoliens en Poitou-Charente. Rassemblons les résultats en parcs éoliens par département :
envisagés en 2010 : 17
installés à la date du moratoire en 2019 : 15
nombre maximal évalué en 2010 : 47
nombre moyen par département pour le scénario negaWatt : 36
*à installer pour une répartition optimale dans negaWatt : 100
dans le scénario bidon ADEME : 150
L’ancienne Région Poitou Charente vient donc de démontrer la non acceptabilité des scénarios antinucléaires.