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Pourquoi nos centrales sont hypersûres et les antinucléaires de mauvaise foi (I)

REP, REP, REP Hourra !

vendredi 21 février 2014, par PH

Aujourd’hui alors que le parc nucléaire mondial fonctionne depuis une quarantaine d’années, on peut expliquer pourquoi notre parc nucléaire est hypersûr.

Un parc nucléaire bâti par des ingénieurs dévoués suivi de la mise en place d’un cadre institutionnel adéquat

Alors que l’on peut démonter n’importe quel antinucléaire du professeur de Yoga à Monique Sené ou Jean-Louis Basdevant , nous n’avons jamais pu mettre en défaut les ingénieurs qui ont participé au programme nucléaire. On se trouve toujours face à des gens consciencieux qui ont fait primer le souci de la sécurité ; rien à voir avec la propagande antinucléaire qui repose sur le harcèlement. Il probable que cet état d’esprit reposât sur l’appartenance à une organisme public. Lors de la privatisation d’EDF, pour conserver cette attention, il a fallu créer une autorité de sûreté indépendante. L’exemple d’autres secteurs comme le ferroviaire, montre que quelque soit la propriété des moyens de production, l’indépendance d’une autorité de sûreté est essentiel. Force est de constater que ces deux conditions n’étaient pas réunies lors des accidents nucléaires : à Tchernobyl, il y avait immiscion du pouvoir politique, c’était le directeur du sovkhoze qui dirigeait les opérations et au Japon, l’autorité de sûreté n’a jamais fait évolué les normes de sécurité.


Le choix de la filière

Aujourd’hui chacune des filières a subi un accident majeur, c’est à dire une fusion de cœur. On ne peut pas discuter des dangers du nucléaire, si on n’envisage pas les conditions de confinement de la radioactivité. C’est pourquoi comparer nos réacteurs avec les réacteurs de Tchernobyl ou de Fukushima est une imposture intellectuelle que n’hésitent pas à pratiquer de nombreux antinucléaires.

L’expérience des accidents par filière :

1979 Three Mile Island fusion partielle de cœur sur un réacteur à eau pressurisée (REP) : aucune victime, aucune zone interdite.

1986 Tchernobyl : fusion de cœur sur un RBMK, absence d’enceinte de confinement : une dizaine de milliers de cancers, 10 000 km2 de zone interdite sur les critères de Fukushima.

2011 fusion de cœur sur trois réacteurs à eau bouillante (REB) de Fukushima : 600 km2 interdits, impact radiologique probablement nul sur la population.

Les réacteurs à eau pressurisée, sont les plus répandus, ils constituent environ deux tiers du parc mondial de réacteurs nucléaires, et totalisent plus de 6000 années-réacteur. Les réacteurs français sont des REP à la sûreté améliorée par rapport au réacteur de TMI et à ceux de Fukushima. Ils possèdent une enceinte de confinement et sont équipés depuis longtemps des recombineurs passifs d’hydrogène et des filtres à sables, équipements qui auraient grandement atténué l’impact de l’accident de Fukushima.

Depuis l’accident de Fukushima, la sûreté a été encore améliorée par la création d’une force d’action rapide nucléaire et d’un noyau dur d’équipements. L’expérience des accidents à l’étranger ne peut donc remettre en cause le choix nucléaire français sauf ignorance ou mauvaise foi.

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